L'homme qui rit.

Publié le par Chloé Streck.

L'homme qui rit.

 

Scène en parquet, tribunes qui descendent jusqu'à la scène et Christine Guênon,  la fameuse comédienne, adossée contre une planche. Avec comme accessoires un banc, une couverture, une chaise qui contient une bassine et des livres avec un petit bureau doté d 'un miroir.

Les lumières se tamisent alors que le public se tait. Venant sur le devant de la scène, toisant son public, l’interprète commence alors à jouer. Une voix puissante qui porte, des mimiques subtilement faites et des gestes pour ponctuer ses paroles, tout est mené à la perfection. Lors des premières quinze minutes, Christine Guênon laisse planer un silence appuyé, amenant même les spectateurs à s'interroger. Est-ce un trou ? Le regard au loin, immobile, elle semble réfléchir tandis que le malaise s'installe au travers des rangs. Le jeu reprend aussi fluidement qu'au départ , sous nos yeux ébahis, comme si rien ne venait de se passer. Alternant des personnages, jonglant entre l'ermite , le jeune garçon effrayant et le bébé, c'est sans faute qu'elle s'en amuse sur scène. La scène finale reste l'une des plus marquantes : assise sur une chaise, le visage affreusement déformé par un élastique, une tirade commence . Tirade qui traite d'une situation qui persiste encore de nos jours. Emue, on peut apercevoir ses yeux brillants. Et tandis que les derniers mots résonnent, que les lumières se rallument, un tonnerre d'applaudissements emplit la salle. -Chloé.

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