The Notes

Publié le par Chloé.S

Mardi 14 Janvier , nous voici dans la salle du théâtre de Sortie-Ouest afin d'assister à la répétition générale de la pièce The Notes. Le thème de la pièce est tout simplement un metteur en scène lisant ses notes suite à une représentation de Macbeth par ses comédiens. Ce personnage s'emporte au fil de sa lecture et joue par moment des scènes seul. Nous sommes à peine une vingtaine, l'ambiance est très intimiste. De notre lycée, nous sommes cinq à peine, avec notre professeur de Français.

Le metteur en scène vient se poster devant nous et prend la parole pour échanger quelques mots. Il tient à nous prévenir que tout ne sera pas parfait, que c'est le but de cette répétition avant le grand soir. Il se retire et la pièce commence.

Le comédien entre en scène dans un décor très sobre, une table, une chaise et un cahier. Il commence son jeu dans lequel il nous intègre directement. Il s'adresse à l'une des personnes de la salle, une fille de notre classe, devenu pour le temps de la pièce, un ingénieur du son et de l'image. Et le temps passe alors que son jeu d'acteur s'étoffe de plus en plus. Nous sommes désignés, à tour de rôle, comme de nouvelles personnes. Ainsi je devint la femme de Macbeth, une certaine comédienne nommée Stéphanie.

Certaines passes sont assez longues, nous sommes en semaine et nous avons cours le jour suivant. Nous essayons malgré tout de rester attentives car il y a des répliques à ne pas manquer. Le rire vient de lui même, c'est naturel suite aux mimiques ou réflexions de David Ayala, on ressent parfaitement la spontaneité de son interprétation.

Vers la fin de la représentation théâtrale, le comédien se dénude, il s'apprête à jouer l'une des scènes décisives de la pièce Macbeth. Serein, il passe derrière un grand voile et s'allonge dans une baignoire. L'atmosphère change radicalement, la lumière s'éteint et la musique se déverse dans la salle. Puis il commence à jouer, jouer en s'étalant le sang de la baignoire sur le visage, sur le corps. Interprétant la mort de Macbeth de façon très juste. Et les lumières se rallument, c'est terminé. C'était finalement beaucoup plus long que prévu ce qui occasionna un bon sommeil dans la voiture mais ça valait vraiment le coup d'y aller. D'autant plus que quand nous attendions le bus pour nous y ramener le jeudi avec le reste de la classe et des étudiants du lycée, le bus n'est jamais venu.

Nous sommes donc cinq seulement a avoir pu assister à cette magnifique répétition, malgré le regret de n'avoir pas pu voir la véritable représentation devant une salle comble.

 

 

Chloé.S

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